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ALEXANDRE GEORGES FOURDINOIS (Paris 1799 – 1871 Paris)

CABINET A DEUX CORPS ET QUATRE VANTAUX

D’INSPIRATION RENAISSANCE

Circa 1855

Chêne sculpté

Estampillé FOURDINOIS (au dos du meuble)

Porte les lettres SA entrelacé dans un cartouche

Provenance : Famille Salmon (dans le Nord)

 

H. 305 cm  – L. 244 cm – P. 56 cm

 

Le meuble que nous présentons s’inscrit pleinement dans une production d’exception. Il se présente comme un meuble à deux corps, ouvrant dans la partie supérieure à quatre vantaux sculptés. La partie centrale, plus élevée que sur les côtés, est surmontée par un cartouche aux lettres S.A entrelacées désignant les initiales du commanditaire (Salmon A?). Le corps inférieur en légère saillie ouvre par quatre vantaux sculptés entre des cariatides. A la ceinture, trois tiroirs répondent à la division tripartite du meuble. Le plus remarquable en est le décor sculpté : l’ornementation fait appel au répertoire naturaliste et aux figures allégoriques inspirées de l’art de Jean Goujon, les cariatides, les entrelacs en faible relief sur les tiroirs et la corniche, les personnages en haut relief sur les médaillons qui ornent les vantaux contrastent avec le décor géométrique qui orne la partie basse. Notre meuble s’inspire de très près des armoires produites en Ile de France au XVIe siècle et se présente comme une des manifestations de ce goût pour la Renaissance qui s’imposait en France depuis le règne de Louis Philippe.

 

BIOGRAPHIE :

Le nom de Fourdinois est un des noms les plus important de l’ébénisterie parisienne du Second Empirc. Fourdinois père (Alexandre Georges), fonda sa maison en 1835 et devint l'un des plus importants sculpteurs fabricants de meuble du Second Empire, fournisseur attitré de l’impératrice Eugénie. Son fils Henri-Auguste qui, formé par l’architecte Duban, avait débuté pendant deux ans comme dessinateur chez Morel, orfèvre à Londres, puis chez le bronzier Paillard, vint le rejoindre en 1860. Au delà des nombreuses médailles reçues par le passé, l'Exposition universelle de Londres en 1862, consacra les talents du père par deux médailles de grande excellence de composition et d’exécution; et le grade d’officier dans l’ordre de la Légion d’Honneur. Peu après, si l’on en croit l’Almanach du Commerce de 1863, La fabrique de meubles Fourdinois diversifia davantage ses activités, ajoutant la tapisserie à l’ébénisterie et à la menuiserie, et pouvant exécuter des « ameublements complets, simples et riches ». Il faut sans doute voir dans cette extension le rôle d’Henri Fourdinois qui, grâce à ses talents de créateur, porta sa maison au pinacle à l’Exposition universelle de 1867, en obtenant le grand prix.

 

OEUVRES EN RELATIONS :

- un cabinet à deux corps et quatre vantaux, acheté eu 1851 à l’Exposition universelle de Londres par le South Kensington Museum (aujourd’hui Victoria and Albert Muséum) - voir reproduction dans les photos (la 1ère en noir et blanc).

- un cabinet à deux corps, acheté en 1855 à l’Exposition universelle de Paris par le South Kensington Muséum (aujourd’hui Victoria and Albert Museum) (Inv. 2692-1856) - voir reproduction dans les photos (la 2nde en noir et blanc).

Alexandre Georges Fourdinois (1799-1871), cabinet à deux corps, XIXe

  • SUR DEMANDE

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